Decidément, les grandes maisons italiennes sont souvent des histoires de famille!

Chez les Pollini, je demande les frères… Roméo et Domenico se lancent dans la confection artisanale de chaussures à la fin du XIX° siècle, dans la commune de San Mauro Pascoli, réputée comme étant le berceau de la chaussure italienne. Les années passent, la renommée s’installe et c’est après les guerres que la maison s’agrandit en s’associant au célèbre créateur Bruno Magli. Ainsi naît la fabrique de la marque utilisant les dernières techniques industrielles.

Le chemin est alors tracé, des belles collaborations fleurissent avec, entre autres, Gucci ou Blumarine et aujourd’hui, la maison Pollini s’inscrit parmi les grandes marques du Luxe en proposant des chaussures, bien sûr, mais aussi de la maroquinerie, du prêt-à-porter et des lunettes.

Pour le bas, j’avais ce tissu à petits carreaux marine, rouge et blanc qui me faisait penser aux pantalons à carreaux vichy que portait Brigitte Bardot dans les années 60.

Je suis donc partie sur un modèle taille haute, longueur cheville, très près du corps. Trop d’ailleurs pour envisager des poches devant, mais ne pouvant m’y résoudre, j’ai tout de même loger les fameuses poches révolver sur le haut des fesses.

Un jour peut-être, je céderai à mes envies de tenues grandioses, mais gardons en tête le but premier de ce blog qui est, je vous le rappelle, d’habiller mes chaussures pour les faire sortir de leurs boîtes.

Et cette tenue est idéale! De plus, sa sobriété et la sagesse inspirée par son col claudine viennent tempérer cette chaussure qui pourrait rapidement tourner pin-up avec son noeud rouge vernis.

Look Bonus 1:

J’aime beaucoup l’association marine et rouge. J’ai donc opté pour un look working girl avec cette jupe courte, légèrement entravée, réalisée dans une chute de tissu prince de Galles que j’associe à mon petit haut à double bretelles et maxi décolleté.

Voilà un look digne de Miuccia Prada où la chaussure apporte son petit brin de folie et d’originalité.

Look Bonus 2:

Je n’ai pu résister à l’envie de la petite robe courte et le modèle Charivari aportait la fraîcheur que je recherchais!

Ce joli coton à fleurettes bleues et roses ne paraissait pas évident de prime abord mais, encore une fois, il me fallait surprendre et donner un vrai rôle à la chaussure… sans vulgarité, sans tous les clichés que ce rouge vernis, ce talon vertigineux et ce petit noeud peuvent renvoyer.

Look Bonus 3:

Je vous rajoute mon coup de coeur de cet été, la merveilleuse robe longue Chapitre dans cette viscose fleurie.

Lorsque je réalise mes modèles, il arrive que le résultat me surprenne mais dans ce cas précisément, j’ai été subjuguée! Pourtant, je suis en terrain conquis, je connaîs la coupe, je vois le tissu, j’apprécie le vêtement fini mais une fois la robe passée, une magie s’est opérée! Cela m’arrive rarement alors je vous en remets une petite couche avec cette jolie photo dans une petite brise d’été…